Souscrites pour bénéficier d’assistance en cas de sinistres, les assurances se sont illustrées vers la fin de l’année 2018 avec une hausse significative de leurs couts. La tendance ne devrait pas vraiment changer en 2019 selon certaines études qui précisent d’ailleurs que celles relatives aux habitations devraient connaître le plus grand pic. Voici un tour d’horizon sur la question, qui inquiète de plus en plus les consommateurs.
Raisons possibles de l’augmentation
Avec une hausse de 2,7% en 2018, les prix des assurances d’habitation ont continué par grimper durant l’année en cours. Il suffit de lire les résultats d’une étude effectuée en France à ce sujet pour s’en rendre compte. Selon les prévisions, la barre des 3% d’inflation devrait être franchie pour toutes les assurances. En effet les catastrophes naturelles de toutes sortes enregistrées au cours des précédents mois sont visiblement la cause principale de l’augmentation de l’assurance habitation. Une corrélation a été également faite en cette augmentation de l’assurance et de celle de la taxe de terrorisme.
Une inflation géographique
La hausse du coût des assurances habitation n’est pas propre à une seule régie d’assurances. Elle varie cependant selon la région de résidence. Pour fixer un prix les assureurs se servent des statistiques annuelles de la zone d’habitation du souscripteur, car la survenance de vols, de catastrophes, ou encore les risques terroristes varient d’une aire géographique à une autre. Les usagers tout en comparant les offres des différentes régies et en s’inspirant de la loi Hamon doivent pouvoir opter pour le meilleur choix.
Il est important de rappeler que la loi Hamon permet aux souscripteurs de changer d’assurance à tout moment après un an d'ancienneté du contrat. Selon cette même loi, la résiliation s’effectue sans frais et prend généralement effet un mois après. En cas de changement d’assureur la période intermédiaire est couverte par la nouvelle régie d’assurances.
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